I do worry for poor France! Everytime the proletarian rse a little, they are crushed back down by a vile, smug bourgeoisie carrying very large volumes of undecipherable philosophy. My heart goes out to Claudette and Pierre!
La question est intéressante, mais elle suppose au préalable de bien définir les catégories auxquelles on a recours pour l'analyser et y répondre. Et je suis justement frappé par les glissements sémantiques auxquels la crise des gilets jaunes a donné lieu. Qu'entendez-vous par exemple par autoritarisme? Peut-on mettre dans le même sac un président élu dans des élections ouvertes et compétitives dont les pouvoirs sont strictement limités et contrôles par des institutions diverses et multiples (parlement, cour constitutionnelle, système juridictionnelle, institutions locales, institutions européennes, etc.) et un général arrivé au pouvoir à travers un coup d'Etat qui n'a de compte à rendre à personne et qui contrôle un pays par la terreur? Ne pas faire cette distinction c'est s'interdire de répondre efficacement à la question que vous posez.
Julien Navarro: Vous avez raison. Je ne voulais pas dire que la France soit un pays autoritaire ou que le président ne soit pas légitimé democratiquement. J'ai alors corrigé et précisé le premier paragraphe. En fait, la France montre que la rébellion/révolte est légitime dans sa démocratie en acceptant les manifestations et le président a même réagi. Mais, si la révolte est légitime, c'est jusqu'à quel point?