La prévalence du virus de l'hépatite E (VHE) dans les groupes vulnérables peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la région géographique, les conditions socio-économiques, les pratiques d'hygiène et d'assainissement, et les habitudes alimentaires. Les groupes vulnérables qui peuvent être plus susceptibles d'être touchés par le VHE comprennent :
1. Les populations vivant dans des zones à faible assainissement et à accès limité à l'eau potable, où le virus de l'hépatite E est plus répandu en raison de la contamination de l'eau.
2. Les populations vivant dans des zones rurales ou des régions en développement, où les conditions d'assainissement peuvent être précaires et où la transmission du VHE par l'eau contaminée est plus fréquente.
3. Les populations déplacées, telles que les réfugiés, les personnes vivant dans des camps de réfugiés ou des zones de conflit, où les conditions d'hygiène et d'assainissement peuvent être précaires, augmentant ainsi le risque de transmission du VHE.
4. Les travailleurs migrants et les populations vivant dans des bidonvilles ou des quartiers informels, où l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires peut être limité.
5. Les populations vivant dans des zones touchées par des catastrophes naturelles ou des situations d'urgence humanitaire, où les infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement peuvent être endommagées, augmentant ainsi le risque de transmission du VHE.
Il convient de noter que la prévalence du VHE peut également varier en fonction des souches virales spécifiques, car certaines souches du VHE sont plus fréquentes dans certaines régions du monde que dans d'autres.
Il est important de mener des études épidémiologiques spécifiques pour évaluer la prévalence du VHE dans les groupes vulnérables dans différentes régions du monde, afin de mieux comprendre et de répondre aux besoins de ces populations en matière de prévention, de dépistage et de prise en charge de l'hépatite E.